mardi 15 mars 2011

mercredi 19 janvier 2011

Trajet dans la brume...




Ce matin c'est dans un semi coma que j'ai effectué mon trajet pour aller au boulot.

Malgré tout, entre deux brouillards, j'ai remarqué qu'ils avaient affichés des messages de civilités sur les vitres. L'un d'eux m'interpelle : si chacun fait ses propres règles, tout se dérègle.

Alors mon esprit court, cavale et naissent alors tout un tas de mots. Des mots qui me font penser qu'en effet tout se dérègle. J'ai un de mes amis sur mon facebook qui nous pond un message apocalyptique par jour. Et c'est vraiment ça. Tout fout le camp. L'amour. L'amitié. La solidarité. Tout bascule. L'être humain est finalement un animal comme les autres et ne fonctionne qu'avec un seul modus operandi : lui.

Alors tout ce qu'il y a de bon en moi semble vouloir déserter. Anihiler l'être humain qui est en moi. C'est vrai pourquoi vouloir se comporter en être humain, pourquoi vouloir aider, soutenir, écouter lorsqu'en face on n'a que méchanceté, égoïsme, jalousie, nombrilisme!!!

J'ai l'impression d'avoir évoluée dans une bulle. Je gardais foi, malgré tout en l'être humain. J'espérais. Je me voilais la face. J'étais pleine d'illusions. Je vivais dans une bulle. Et cette bulle vient d'éclater. Je suis jetée en pature aux êtres humains qui n'en sont plus vraiment. Une image me vient alors. C'est comme si leur peau se déchirait. Leur peau d'être humain et laissait apparaître au grand jour, aux yeux de tous, cette nature, cet égoïsme, cette sensation d'être seul au monde. Leur nature.


mardi 18 janvier 2011

Vampires and co


Une autre sorte de vampires... Voilà le genre d'histoires de vampires que j'affectionne tout particulièrement.

Bon d'accord, Edward Cullen (Twilight) et sa peau brillante qu'illumine le soleil (et oui, il ne meurt pas réduit en cendres), sa beauté mystérieuse et ravageuse. Son sourire à tomber par terre (bon bon je vais arrêter de faire ma cougar, il est sensé représenter un ado de 17 ans -sans calculer ses centaines d'années- et oui c'est un vampire!). Bon reconnaissons que c'est beaucoup moins flippant comme ça les vampires.

Mais voilà, on ne peut pas rester scotchés à une histoire si gentillette (bon ok ok j'ai adoré :)).

Là, on passe un cran au dessus. Et même plus d'ailleurs. Voilà une histoire de vampires qui glace les sangs! On s'y accroche assez rapidement. Il faut dire que les auteurs ont su accrocher leurs lecteurs : un avion attérit sur le tarmac sans aucun souci. La tour de contrôle leur permet d'attérir. Tout se passe bien. L'avion, une fois posé, plus aucun signe de vie. Il est là pourtant. Sans heurt aucun... Les vampires (comme Bram Stocker a su inventer son si célèbre Dracula), sans pitié, sans sentiments -des vampires quoi!

Ce roman (tome 1 : la lignée) est suivi du 2ème tome (la chute) que j'ai tout autant dévoré. Et il sera suivi d'un 3ème tome qui n'est pas encore sorti. Je suis impatiente.

Je conseille...

jeudi 13 janvier 2011

Deux mondes, deux mesures...

Il faut réaliser. Alors j'ai réalisé. Depuis un certain temps déjà. Mais il était difficile de l'accepter.


Il y a deux mondes. Ou plutôt, un monde et des multiples façons de l'observer. De le voir. De le percevoir.


J'ai réalisé que je n'étais pas du bon côté de la barrière. Vous savez ce côté qui ne permet pas aux gens comme moi d'évoluer sous des cieux magnifiques et enchantés. De marcher sans avoir, à chaque instant, cette tranquillité d'esprit qu'ont les gens du bon côté de la barrière.

Il n'y a jamais de vraies amitiés ou de vraies implications sans qu'on vous fasse penser ou sentir que vous êtes différent, à un moment ou à un autre.


Alors vous remarquez cette très légère grimace, ce mot acide et rapidement prononcé vite rattrapé par d'autres mots comme pour le cacher. Ce dégoût à peine perceptible ou au contraire, ce sourire moqueur bien marqué, cette phrase assassine prononcée après votre passage.


Ce monde dans lequel je vis. D'un côté de la barrière parce que je n'ai pas ma place de l'autre côté.


Non ce n'est pas la barrière du langage. J'ai su très tôt m'instruire et m'entourer de toutes sortes de livres qui m'ont permis de m'exprimer plus que correctement.


Non plus celle de la langue. On m'a arrêtée très tôt dans l'apprentissage de ma langue pour m'éviter d'avoir un accent qui pourrait m'identifier comme une petite noire. Et c'est très dommage. Mais c'est un autre débat...


Cette barrière, c'est celle du physique. Oui je vis du côté des gros. Du côté de ceux qui ne rentrent pas dans le moule, ceux qui ne respectent pas ces critères de la minceur, de la femme sylphide à la limite d'avoir la peau sur les os pour ressembler le plus possible à Kate.


Alors vous me direz -pas sincèrement du tout- oui mais il faut cultiver cette différence ou cet adage ridicule -mieux vaut faire envie que pitié. oui mais envie jusqu'à quel point? Jusqu'à un 38. Ou un 36 si on n'est pas trop gourmand...


Alors on reste la bonne copine qui reçoit par moments des petites piques ou on est une option pas du tout envisageable. Ou encore pire, on subit une indifférence marquée comme si on était releguée dans un coin.

Alors les conseils bien avisés fusent. Si tu ne te plais pas comme ça, change. Oh comme c'est simple! Si seulement il s'agissait seulement d'un "futile" abus de nourriture grasse et de sucreries, ce serait si simple d'y remédier. On serait tous et toutes foutus d'arbhorer cette silhouette tant convoitée à notre ère...